1ère Version

Apr 3, 2020

Accord de Glasgow

La structure institutionnelle utilisée par les gouvernements, les organisations internationales et l’ensemble du système économique pour répondre à la crise climatique a échoué dans tous les domaines. Ce cadre institutionnel fut conçu pour échouer. Les principaux accords concernant le changement climatique, à savoir le Protocole de Kyoto et l’Accord de Paris n’ont pas engendré la réduction des émissions de gaz à effet de serre nécessaire pour enrailler le changement climatique.

Des centaines de gouvernements, de municipalités et d’organisations ont déclaré l’urgence climatique. Des manifestations massives partout dans le monde ont, de manière répété, appelé à une action décisive en faveur de la justice climatique. Un consensus scientifique affirme qu’il faut réduire de 50% l’émission des gaz à effet de serre d’ici 2030.

Ce puissant mouvement pour la justice climatique a besoin de nouveaux outils pour montrer les profondes contradictions de ce système institutionnel : l’inaction des institutions doit faire place au pouvoir de la société.

C’est pourquoi, les organisations et mouvements sociaux soussignés assument:

  1. Reconnaître le besoin collectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre et arrêter de se focaliser sur la lutte institutionnelle et la négociation avec les gouvernements et les Nations Unies;
  2. L’absence de coopération politique et économique, l’action non violente et en particulier la désobéissance civile comme principaux outils pour garantir la réussite de l’accord de Glasgow. La désobéissance civile est définie comme «… »
  3. Un cadre politique permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre basé sur la justice climatique. Celle-ci qui est définie comme «… »
  4. La production d’un inventaire des principaux projets, secteurs et domaines responsables de l’émission de gaz à effet de serre. Cet inventaire sera présenté nationalement et internationalement et définira ce qu’il faut éradiquer en priorité.
  5. Définir leur propre stratégie locale et nationale afin de stopper les nouveaux projets, les principaux secteurs et les infrastructures émetteurs de gaz à effet de serre de leurs pays. Si besoin, elles feront appel à d’autres organisations signataires de l’Accord de Glasgow.
  6. Soutenir les autres organisations membre de l’Accord de Glasgow afin d’atteindre ensemble les objectifs de l’accord.

L’Accord de Glasgow entrera en vigueur lorsqu’il sera signé par au moins 400 ( ?) organisations et mouvements de 50 pays représentants tous les continents.


Notes:

L’objectif est de signer officiellement cet accord durant le contre-sommet de la COP-26 à Glasgow en décembre 2020.

La valeur de la réduction des émissions de gaz à effet de serre par pays sera basée sur des méthodologies telles que Climate Equity Reference, Climate Fair Shares ou Paris Equity Check. Elles permettent de calculer une contribution nationale équitable basée sur la responsabilité historique et la capacité de chaque nation.

Deux mois après la signature de l’accord de Glasgow tous les membres auront fait parvenir le premier exemplaire de leur inventaire national des nouveaux projets, des principaux secteurs et desinfrastructures responsables pour la majeure partie des émissions nationales. Cet inventaire désigne ce qu’il faut stopper prioritairement. Les organisations d’un même pays devront réaliser cette liste collectivement. Les informations seront centralisées sur le site internet public de l’accord de Glasgow et directement transmises à tous les membres. Le site permettra de collecter les demandes d’aide de toutes les organisations qui en exprimeront le besoin.

Il existera un modèle de cet inventaire.


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